Le TANGO

         Carlos GARDEL     

 Astor PIAZZOLLA       GOTAN PROJECT, le tango moderne

  •  Les origines du Tango :     

 En Argentine, le Tango est connu depuis le XV11e siècle, s' il est exact que le

gouverneur Don Mendo de la Cuexa y Benavidès y ait été excommunié

en décembre 1637, pour l' avoir dansé, par l' évêque Don Frai Xporal de Aresti.

Des éditorialistes du Tango attribuent à Albéniz, compositeur espagnol

du X1Xe siècle, l' originalité de la musique si caractéristique du Tango .

On peut imaginer plus vraisemblablement qu'  Albéniz n' a fait que magnifier

une tradition de musique andalouse .


Il semble que le berceau du Tango soit bien l' Andalousie: "On le regarde en

Espagne comme originaire de Cadix " … il existe en Andalousie une danse

qu' on nomme Tango, laquelle est de la famille des Flamencos qui elles-mêmes

descendent des danses picaresques introduites dans la péninsule par les Gitanos".
Ces pas flamencos sont exécutés par un seul danseur et une seule danseuse.

 

S' il en est bien ainsi,on explique facilement que le Tango ait essaimé dans toute

l' Amérique du Sud, introduit par les aventuriers espagnols et les immigrants

de tous poils.
Comment s' étonner alors que 3 pays de l' Amérique du sud au moins

revendiquent  le Tango: l' Uruguay, l' Argentine et la Colombie. Cependant,

il n' est pas douteux que le Tango d' origine se soit combiné avec d' autres

danses, créoles et noires en particulier.
Le Tango apparaît tandis que le raz de marée de l' immigration entre

profondément dans l' Argentine et que Buenos-Aires se transforme en une vrai

ville. Les premières années du siècle, le Tango est mal considéré. Musique des

bas-fonds, le Tango devient pourtant un rythme, une incantation.

L' immigrant danse, seul, ou avec un autre homme.


Plus tard le Tango deviendra une sorte de duel, le combat singulier entre

l' homme et la femme. Le Tango c' est aussi la parade du coq qui veut conquérir

la femelle, l '   exhibition du macho, du mâle. Comme le Blues du Nord

Américain, le Tango exprime l' homme qui a un sentiment de confusion et de

solitude. Il dit des difficultés et les déboires de la vie, la contestation de la

situation sociale. Les gens qui écrivaient et qui composaient  les Tangos

étaient les gens du peuple. Le Tango se joue la nuit. Et durant la nuit,

ces gens tombaient amoureux de femmes fatales.
La femme restait un moment avec l' homme puis elle partait.

Alors, on mettait un Tango. C' est pour cela qu' il y avait tellement

de Tango à cette époque avec des histoires de femmes qui trahissent l' homme.
Le Tango se développe dans les cafés, les clandestines et les bas-fonds,

des endroits interdits et un peu dangereux ou se Retrouve tout un monde

farouche qui ne doit rien à personne qui vient là avec le fol espoir et le

désespoir, les détresses et les passions qui embrassent parfois le mur.


Carlos Gardel a été et sera toujours l' idole du Tango. Il a donné au Tango

certaines expressions immortelles. Un million d' argentins étaient à l' enterrement

de Gardel en 1935 après l' écrasement de son avion.
Les noirs et les immigrants latins s' étaient regroupés dans les grandes

agglomérations, les centres urbains et étaient inexistants dans les campagnes;

ce qui explique l' origine purement urbaine du Tango. Cependant, le Tango que

nous connaissons aujourd' hui ne nous vient pas d' Espagne mais d' Argentine,

de Buenos Aires et plus particulièrement de son port : La Boca .

 

Boulenger donne du Tango original cette définition : "le vrai Tango Argentin,

sévère, ardent, concentré, puissamment sobre, au pas serrés, ou les danseurs

semblent animés par une passion rythmique intérieure qui charge d' expression

leurs moindres gestes … ".

 

 

 

La VALSE

 

Le mot date du XVII ème siècle mais la danse fut importée d'Europe centrale en

1795 et immédiatement adoptée par la bourgeoisie française. On valse pour la

première fois à l'opéra en 1800.

  •  Valse Viennoise

           

Son histoire : Valse Viennoise et Valse lente : Certains historiens lui attribue une

origine provençale sous le nom de volte. F. du Métil citait D. Vestris rapporte:

" au XV1 e siècle, la Volte était la danse la plus aimée des jeunes courtisans;

car les bons volteurs devaient prouver qu' ils avaient du talent, en même temps

qu' ils étaient assez vigoureux pour enlever une femme à bras tendu. ".
Jacques Boulenger rapporte que référence est fait à la valse dans une lettre de

Racan à Chapelein postérieure à 1635, ou il était écrit " les boiteux et les goutteux

ne peuvent s' empêcher de marcher, mais il n' y a rien qui les oblige à danser

la valse ou les cinq pas.
Ce qui est certain, c' est qu' elle prit sa forme actuelle sous le directoire et le

début du consulat, à la fin du XV111e siècle. En tout premier lieu, ce fut dans le

 

salon de madame d'  Esquelberg, sous le directoire, " que la valse osa pénétrer

dans Paris ". Elle venait tout droit de l' Allemagne romantique " ce qui n' était

pas pour déplaire ".
À cette époque, seules les femmes mariées s' y risquaient. J. Boulenger fait des

citations qui en disent long sur l' inconvenance de la Valse . La raison en est

sans aucun doute, dans l' apparition du couple en position rapprochée." Toutes

les anciennes danses mondaines étaient des petits ballets qui ne pouvaient être

exécutés que par plusieurs couples. Dans la valse au contraire, chaque couple

était indépendant, libre".
Trinis, qui fut un danseur amateur célèbre disait d' elle : " elle exige

l' amalgame de deux danseurs et elle doit couler comme de l' huile sur du

marbre poli", ce qui n' était pas si mal vu.Il faut noter que la valse mit plus de

20ans pour pénétrer à la Cour (1821). La valse a inspiré beaucoup de musiciens

parmi les plus célèbres. Citons Haydn, Mozart, Beethoven, Weber

(invitation composé en 1819 ) Métra, J . Strauss.


Il y a 3 valses : la valse française, la valse viennoise et la valse anglaise

( Valse Lente ).

La valse apportait deux innovations à la danse mondaine.

* D'une part, danseurs et danseuses se rapprochaient.

* D'autre part, les couples dansaient indépendamment contrairement autres

danses de l'époque qui étaient de petits ballets (quadrille, menuet, ...).

Elle fit d'abord scandale, du fait que les couples dansaient enlacés.

Elle s'imposa toutefois assez rapidement comme la

danse de société de référence, détrônant la mazurka

ou la polka. La variante dominante fut la valse

viennoise au tempo assez rapide,

La valse prit sa forme actuelle en France à la fin du

XVIIe siècle.

L'essor considérable de la valse est dû à un

compositeur autrichien, Johann Strauss Fils qui,

avec son orchestre, visita les principales

villes d'Europe.

Ce fut le couronnement de la valse de style dite

Valse Viennoise .

Les figures de la Valse Viennoise sont peu

nombreuses : valse à droite, valse à gauche,

pas de change,
fleckerl (toupie). La difficulté de son interprétation

est due à des déplacements importants avec des

inclinaisons (sways) et des élévations légères qui

n'existent pas en valse française (valse musette).

La Valse Viennoise se danse sur une mesure à trois temps.

La musique se joue à environ 180 temps par minute (60 mesures par minute).

Les phrases musicales comportent 8 mesures.

Nous devons remonter au XII ou XIII ème siècle pour assister au début de la

Valse Viennoise dans les "Nachtanz". La valse Viennoise tire ses origines de

Bavière et était appelée "L'allemande", mais cette origine fut controversée

en 1882, car les Parisiens défendaient l'origine Française de la danse datant

selon eux de 1178 appelée "Volta" en Provence. La première mélodie de la

Valse Viennoise date de 1770 et fut introduite à Paris en 1775 mais ne fut dansée

partout que quelques années plus tard.

En 1813, M. BYRON qualifia cette danse comme étant contre la Chasteté.

En 1816, elle était acceptée par les Britanniques, mais la controverse continuait

de plus belle quand en 1833 Mme CELBART déclara qu'elle pouvait être dansée

par les femmes mariées mais qu'elle "pouvait faire perdre la raison aux jeunes

filles". Au milieu du XXème siècle, l'allemand Paul KREBS a chorégraphié le

style de la Valse Viennoise qui correspond à celui dansé aujourd'hui. La danse

a enjoué un grand nombre de population et pas seulement en Europe mais

également aux USA, puisqu'elle fut utilisée plusieurs fois dans des productions

Hollywoodiennes. Elle s'imposa toutefois assez rapidement comme la danse de

société de référence, détrônant la mazurka ou la polka.
La valse se décline en fait en plusieurs danses, qui ont toutes la même racine

et la même particularité d'être fondée sur la rotation du couple. La variante

dominante fut la valse Viennoise au tempo assez rapide, qui dû notamment

son succès aux compositeurs autrichiens Strauss, père et fils.
A l'origine de la valse, à Vienne en Autriche, seul le couple Impérial dansait la

valse à l'envers, se démarquant ainsi des autres danseurs.
En compétition, c'est la valse Anglaise, plus lente (on parle aussi de valse lente)

et plus riche en figures qui est présentée. Enfin, nos bals ou autres après-midi

dansants sont toujours rythmés par les sons d'accordéon et le tempo rapide

de la Valse musette.

Valse Musette et Bal populaire   

Les musiques :
Le succès de la valse en tant que danse est largement associé à celui de ces

compositeurs. Qui ne connaît pas "Le Beau Danube bleu" de J.Strauss ? La valse

viennoise s'est immiscée comme symbole de fête dans de nombreuses oeuvres

musicales du XIXe siècle. La "symphonie fantastique" de Berlioz ou "La Traviata"

de Verdi contiennent ainsi des passages de valse. Techniquement, elle se

singularise par des phrases de trois temps, dont le premier est accentué. Notons

que la valse a donné naissance à de nombreuses variantes, dont notamment la

valse Anglaise, beaucoup plus lente, ou, à l'autre extrême, la valse Française ,

ou valse musette plus rapide ("La foule", d'Edith Piaf en est une...).                                             

  • La Valse Anglaise ou Valse lente  

En compétition, c'est la valse anglaise , plus lente (on parle aussi de valse

lente) et plus riche en figures qui est présentée.

Elle se danse sur une musique deux fois plus lente que la Valse Viennoise.

En dancing, elle est connue sous le nom de Boston .

Cette danse obtint un grand succès à partir de la fin du siècle dernier. Ce qui

était nouveau, c'est qu'on glissait sur le plancher.

Son apprentissage est facilité en raison de son unité rythmique mais à haut

niveau, elle atteint la difficulté des autres danses standards. Les figures

possibles sont très nombreuses.

Sways et élévations sont beaucoup plus marqués qu'en Valse Viennoise.

 

                                                              

Dansée dans les cours en Europe au milieu des années 1700, la romantique

Valse Anglaise est une danse lente à pas glissés, dérivée de la plus rapide Valse

Viennoise en 3/4 temps. Le déclencheur de la Valse fut le Boston, qui a été

importé des USA en 1874. Cependant elle ne fut réellement à la mode qu'en

1922. La particularité du Boston à l'époque résidait dans le fait que les danseurs

étaient l'un à côté de l'autre. Tout de suite après la première guerre mondiale,

la Valse prit plus d'envergure. En 1921, il a été décidé que le pas de base

serait : marche, marche, assemblé. Quand en 1922, Victor SYLVESTER

remporta le Championnat d'Angleterre de Valse, sa chorégraphie n'était

constituée que de tours à droite, de tours à gauche et de changement de

direction (moins que ce que l'on apprend de nos jours à un débutant !!).

En 1926-1927, la valse avait déjà beaucoup évolué. Les mouvements de base

avaient été transformés en : marche, côté, assemblé. Les particularités de cette

danse sont le mouvement ondulatoire du couple de haut en bas, et les pas

glissés, rappelant le déplacement d'un félin. Lorsque le couple est en "haut"

cela s'appelle le souhait. Le rythme a peu à peu été ralenti étant donné que les

compositeurs de ballades et de chansons d'amour ont choisi de composer un

tempo plus lent et plus adapté. Cette danse continue d'accroître sa popularité

notamment aux anniversaires, aux fêtes de famille et aux mariages.

     La légende raconte que c'est à l'initiative de la Reine Victoria d'Angleterre,

que la valse Anglaise fut crée. En effet c'est lors d'un voyage en Autriche que

la reine fut séduite par la valse Viennoise, elle demanda alors a son professeur

de lui enseigner cette danse. Mais comme la Reine Victoria boîtait, le professeur

a du adapter la danse au pas de la Reine, ce qui a donné la valse Anglaise.

 

Le PASO DOBLE

  • Les origines du Paso Doble :

    Le Paso Doble fait partie du folklore espagnol. Danse vive, fougueuse, altière, aux attitudes provocantes,

  • défi des danseurs aux masques durs; elle trouve son inspiration dans la corrida, dont elle tire son

  • vocabulaire. Il est bien évident que le danseur joue le rôle du torero.
    Comme chacun sait, les Anglais ont standardisé la danse de société.
    Le syllabus qu' ils ont diffusé compte encore des appellations françaises, ce qui prouve bien l' origine

  • des figures répertoriées : Appel - Attaque - The huit - Élévation - La Passe ( on devrait dire la Passade )

  •  - La Cape (qui ne saurait être le huit ) - Écart - Le grand cercle. Et les noms Anglais recouvrent souvent des  

  • figures d' origine française.


Le paso doble est une danse espagnole, mais avec une origine également
mexicaine lors de sa création. Influencé par le flamenco, le caractère de cette
danse est arrogant et passionné. Ce style de danse fut à la mode autour de 1920.

Les bases  :

Le Paso doble est l'une des danses les plus

simples à apprendre au départ. Le pas de base est

en effet un simple pas de marche (le danseur part

du pied droit, la danseuse pied gauche en arrière).

La tenue du couple est classique, mais il faut

ensuite, pour adopter le style typique du paso, se

souvenir que le danseur y joue le rôle du torero

et la femme, celui de... sa cape.

Titres célèbres

  1. * España Cañi
  2. * Valencia
  3. * E viva España
  4. * Paquito chocolatero

 

 

Le paso en Danse Sportive

 

 

 

 

 

 

La RUMBA

  •  Les origines de la Rumba :

On dit fréquemment que la rumba est la danse de l'amour... Les lents

mouvements que les danseurs effectuent confèrent à cette danse une sensualité

particulière qui ne laisse pas indifférent. L'évolution du couple de danseurs est à

rapprocher d'une parade nuptiale du monde animal : la femme aguiche l'homme

avant de se dérober au dernier moment tandis que l'homme tente de la séduire

en essayant de garder le contrôle...

Origines : La rumba prend ses origines dans les danses populaires de l'île de

Cuba comme la hanabera ou la guajira, dont on peut avoir un aperçu à travers

le titre connu "Guantanamera". Il apparaît que le verbe danser se dit "rumbiar"

ans la tradition cubaine ; ce mot fait référence également par extension à un bal

ou toute fête dansante.

 

Evolution : La première version de la rumba, à la fin des années 1920,

est connue sous le nom "rumba-boléro". C'est une  rumba lente, que les

partenaires la dansaient alors très proches l'un de l'autre, un peu comme le

slow moderne que nous connaissons. 

La forme actuelle de la rumba, la "rumba cubaine", fit son apparition à la fin des années 40,

développée en parallèle par des professeurs de danse aux États-Unis et en Angleterre. Les

partenaires sont alors plus distants l'un de l'autre que dans la forme initiale de la danse, ce

qui permet d'intercaler des phases dynamiques parmi la succession de gestes langoureux.

La codification définitive de la danse fut réalisée en 1947, à Milan lors d'un rassemblement

international de professeurs de danse.

De nos jours, la rumba dansée en compétition de danse sportive n'a pas grand chose à voir avec ses origines

(hormis la musique), mais elle garde son statut de danse "fondamentale" par rapport aux autres danses latines

qui en tirent leurs racines. 

 

 

  Musique et tempo : La rumba se danse sur un rythme musical lent 4/4 : 26 à 34 MPM en général

(28-31 MPM en compétition). Des orchestres célèbres comme celui de Xavier Cugat.             

(surnommé "le roi de la rumba") ou Perez Prado ont participé à la diffusion de la rumba dans les années 30 sur le

continent américain .

Plus récemment, de nombreux slows ont pu être réarrangés/réorchestrés pour se conformer au rythme de la rumba.

Citons par exemple, "Belle" de la comédie musicale "Notre-Dame de Paris" ou encore le titre phare du film

Titanic "My heart will go on" originellement interprété par Céline Dion.

 

 

La SAMBA

  •  Les origines de la Samba :

 

Danse nationale du Brésil, la samba fait immanquablement penser au carnaval de Rio de Janeiro. Son rythme

marqué et enlevé fait de cette danse un classique des fêtes exotiques d'autant plus que des styles variés de

musiques ont été composées afin d'être dansé en samba. Pour autant il n'existe pas qu'une seule samba dans

le monde : la samba qui est pratiquée en Europe n'est pas forcément celle qui est dansée

au Brésil ou en Argentine...

 La musique samba est fortement bâtie autour des percussions que les esclaves africains ont apporté

avec eux au Brésil. L'effet hypnotique de ces rythmes d'influences africaine, portugaise et locale ainsi créés

a entraîné l'exécution pieds nus d'une nouvelle danse ("semba").

Lors du carnaval, les danseurs de samba sont vêtus de costumes imposants qui empêchent

la plupart des mouvements sauf ceux des pieds. Ainsi la samba de Rio, dansée en solo,

est-elle très différente de la samba de couple internationale. La rythmique de base

est "vite vite lent et" est gestuée en trois pas et un petit lever de genou. L'ensemble

est très déhanché, surtout pour les filles.

Evolution : C'est la danse en couple nommée maxixe, de la même

famille que la samba, qui fut le prélude à la diffusion

de cette dernière hors du Brésil au début du XXe siècle. Arrivée en France en

1924, la samba se dansait d'une manière plutôt raide et s'inclinant en avant et en

arrière alternativement. Après une période moins intense la samba connut un

regain de popularité dans la fin des années 1930 et les années 40

particulièrement grâce au cinéma et de films comme "Flying to Rio" ou "Carioca"

où jouent Ginger Rogers et Fred Astaire.

Peu à peu la variante internationale de la samba prit forme et fut standardisée

pour les compétitions de danses sportives latines. La samba internationale se

danse autour de la piste sur une rythmique "lent vite l

ent" (3/4 de temps, 1/4, 1). On y repère quelques figures caractéristiques

comme les "bota fogos" ou le "roll".

Notons pour mémoire l'existence d'une variante "bal" de la samba qui ne

comporte pas de déplacement autour de la piste (danse non progressive)

et beaucou

p plus pauvre en figures que la samba de compétition .

 Musique et tempo : La samba se danse sur un rythme musical rapide 2/4 (parfois 4/4) : 50 à 60 MPM

en général

. Depuis la première samba internationalement connue ("Pelo Telefono") de Ernesto Dos Santos (dit Donga),

le rythme de la samba a servi de base à de nombreuses compositions. Parmi les plus récentes, nous comptons

"Ma fiancée, elle est partie" de Dany Brillant, "Maghalena" par Sergio Mendez ou "Mi chico Latino" chanté

par Geri Halliwell, etc. 

Il est à noter que, musicalement, la fusion de la samba et du jazz à la fin des années 1950 donna naissance

à la Bossa-nova.

 

 

Le CHA CHA CHA

   Tito Puente          Ruben Blades    Perez Prado

                                           Danseurs de cha cha danse sportive                              

 Les origines du Cha cha cha :

Au début des années '40, était né le ritmo nuevo, un style issu du danzon, et propulsé par l'orchestre de

Arcaño y sus Maravillas.
Parmi les musiciens de ce nouveau rythme, se distinguent les frères Israël et Cachao Lopez (avec Coralia),

Antonio Sanchez, Félix Reina, et un violoniste originaire de Candelaria (Pinar del Rio, Cuba) mais installé à

La Havane: Enrique Jorrín. Dans plusieurs danzones de ritmo nuevo de sa composition , Jorrín intégre alors une

formule utilisée dans quelques montunos par les choeurs. C'est ainsi que dans Doña Olga, Lo que sea varón, ... 

les choristes y répètent à l'unisson : "Chachachá, chachachá, es un baile sin egual".
Enrique Jorrín nous l'explique en musicien :
"J'ai composé quelques danzones  dans lesquels j'ai confié quelques petits

os très connus. Le public a aussitôt accroché. Tout le monde me demandait de

parler d'eux dans les paroles et d'improviser là-dessus. C'est pourquoi j'ai dit à

tous les musiciens de chanter, et à l'unisson. L'unisson présentait plusieurs

avantages : le public comprenait mieux les paroles ; les voix, au sein de

l'orchestre, gagnaient en puissance sonore ; et cela permettait de dissimuler...

la piètre qualité des voix des musiciens, qui n'étaient pas réellement des

chanteurs ; c'est que dans le cha cha chá, ce sont les musiciens eux-mêmes

qui chantent".
Jorrín avait aussi remarqué les difficultés que les danseurs rencontraient avec

le danzón-mambo : en effet, les pas tombent non pas sur les temps, mais sur

les syncopes, et rendent la danse délicate. Il s'attache donc à en simplifier

la forme, et écrit des mélodies intégrant le moins possible de syncopes : dès lors,

les danseurs peuvent s'appuyer sur la mélodie, qui leur sert de repère.

L'accompagnement orchestral, lui, reste truffé de syncopes.

Ce mélange entre mélodie sur les temps, et accompagnement sur les

contretemps est une caractéristique du nouveau genre, le chachachá .
Le style doit ainsi beaucoup aux danseurs, pour lesquels il a été calibré.

Dans les dancings de La Havane, les danseurs vont élaborer des pas collant

au nouveau genre. Ainsi se créé la figure escobillo, simple et accessible à tous :

1-2, 1-2-3, en alternant les côtés.
Le premier titre enregistré, La Engañadora, fut gravé par América

(le groupe auquel appartenait alors Jorrín), encore catalogué sous l'étiquette

mambo-rumba. C'est au Silver Star, boîte de La Havane alors bien connue des

danseurs, que le genre sera baptisé du nom cha cha chá .
Le succès est alors immédiat. A partir de 1953, Jorrín compose de nombreux

cha cha chá, et la popularité du nouveau style gagne toute l'île d'abord, puis

les autres pays. El Alardoso, El Túnel, Nada para ti, figurent parmi

ces titres historiques.
Sentant le vent du succès, de nombreux musiciens emboîtent le pas,

et contribuent à la popularité de la nouvelle vague : Antonio Sanchez (Yo sabía) ;

Félix Reina (Angoa) ; Rosendo Ruiz (Rico vacilón, Los Marcianos) ;

Rosendo Rosell (Calculadora) ; Richard Egües (El Bodeguero) ;

Rafael Lay (Cero codazos).
La mode du cha cha chá est bien là, qualifiée de "baile sin egual"

(danse inégalable) par des orchestres du type charanga que la formule séduit ;

parmi eux, s'affirme un nouveau groupe venu de Cienfuegos, Orquesta Aragon.
Porté par son impact, relayé par les radios et le disque, simple à danser,

le cha cha chá fait tache d'huile, et sa mode se répand sur le monde :

Chicho O'Farril, Pérez Prado, Tito Puente, Charles Aznavour, Rubén Blades,

Willie Colón, ... Comme son frère plus complexe le Mambo, il dominera les

années '50, avant de perdre de sa puissance durant les années '60.

 

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